Chapitre I : La Religion, et la PhilosophieIl existe deux mouvements concernant le Bouddhinsme : la philosophie Choedaariste et la religion Bouddhinste. Le Choedaariste ne suivant que la philosophie est nommé "disciple", car il reçoit les enseignements philosophiques, tandis que le Bouddhinste religieux est nommé "adepte" car il adhère aux doctrines et aux rites composant la religion.
Il est important de savoir que le disciple n'a aucune obligation, comme il est dit dans les textes, et peut choisir ou non sa religion, tandis que l'adepte est
obligatoirement un disciple qui suit à la lettre les textes philosophiques, en plus des textes et rites religieux que nous verront dans d'autres chapitres.
Historiquement, les deux mouvements, philosophie et religion, se développèrent dans le même temps, étant donné que certains philosophes Choedaaristes avaient également donné naissance à la religion.
Chapitre II-1 : DieuLa Nature est source créatrice de toutes choses sur terre, c'est la divinité omniprésente qui compose le monde, son essence est dans chaque chose, animée ou non, sur terre. Tous les hommes possèdent en eux une part de cette divinité.
Au commencement des temps, la Nature était un être unique, seule composante de l'univers. Puis elle se mit à se déchirer. De sa surface est née la terre et les plantes, de ses liquides est née l'eau, de sa chair sont nés les animaux et les hommes naquirent de son coeur. Le monde est né, et sa continuité ne peut se faire uniquement si ses composants ne sont pas déréglés. Telle est la mission des hommes : assurer la continuité du monde par le respect de la Nature et de ce qu'elle compose, par la connaissance de celle-ci, grâce à l'Eveil.
Chapitre II-2 : L'Incarnation DivineLa Nature dans sa grande bonté s'incarne parfois sur terre pour soutenir les Hommes et leur faire part de sa lumière, en donnant son savoir et sa sagesse à un homme, afin que ceux-ci n'oublient qu'ils composent la Nature et que celle-ci les compose. La première incarnation fut reconnue en Lama Choedaar, et depuis ce temps les adeptes parcourent le monde à la recherche d'une nouvelle incarnation divine qui saura les guider sur le chemin de la quête vers l'Eveil, appelée Namdak.
Chapitre III : Les ritesA] L'Apprentissage, l'AbhishekaEn tout premier lieu, la personne désireuse de s'initier au Bouddhinsme afin de devenir adepte doit trouver un maître qui accepetera de le prendre comme disciple. Il lui enseignera son savoir et sa sagesse, et sera toujours à ses côtés, quittant sa famille et ses proches. Son maître sera alors pour lui sa seule famille, jusqu'à ce qu'il le considère apte à être officialisé adepte. Le disciple peut également poursuivre seul son initiation en quittant son maître et en devenant un Namdak Jigme Khedup
(voir Culture Chapitre II-1).
B] L'Union, le MilunLorsque le maître l'aura décidé, le disciple pourra être reconnu comme adepte bouddhinste en réalisant l'Union. Il rejoindra sa famille et ses proches, accompagné de son maître, auquels il ne parlera pas avant la fin de l'Union. L'Union consiste en un jeûn de sept jours et sept nuits durant lesquels le disciple ne pourra s'abreuver que d'eau. A l'aube du huitième jour, le disciple partira s'isoler loin des hommes et méditera en un lieu calme, à l'image du Namdak Chungdak Kunsang. Il devra alors ne faire plus qu'un avec l'essence de la Nature en lui et autour de lui, oubliant son passé et ce qu'il est en tant qu'homme. Lorsqu'il ressentira suffisamment la divinité, il pourra alors rejoindre le monde des hommes et commencer sa vie d'adepte, à la poursuite de l'Eveil. Alors, son Maitre lui donnera ses noms bouddhinstes , correspondant à sa personnalité et/ou ses intérêts et qui seront son appellation au sein du bouddhinsme, ceci étant la représentation de la cassure avec son ancienne vie.
C] La prièreChaque adepte a l'obligation de suivre différents rites composants la religion Bouddhinste. Le rite le plus courant est bien entendu la prière, à réaliser avant certaines actions, à genoux sur un coussin et les mains sur les cuisses, à dire à voix basse, à voix haute ou même à chanter. Voici les prières Bouddhinstes et les actions qui en dépendent :
Prière avant les Enseignements"Par le pouvoir et la vérité de cette pratique,
Puisse tous les êtres jouir du bonheur et des causes du bonheur,
Puisse-t-ils être libres de la souffrance et des causes de la souffrance,
Puisse-t-ils ne jamais être séparés du grand bonheur dénué de souffrance,
Puisse-t-ils demeurer dans la grande équanimité qui
Est libre de toute passion, de toute agressivité et de tout Préjugé."
Prière après les Enseignements"Par ces mérites, puisse tous les êtres atteindre l’omniscience de l’Éveil.
Et, ayant vaincu l’ennemi, les négativités et l’illusion, être libérés de l’Océan du Samsara.
Agités sans relâche par les vagues de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort."
Prière avant la méditation"Avec une foi sans réserve je rends hommage à Namdak,
Qui réside dans les dix directions et les trois temps.
J'offre en réalité et en imagination
Fleurs, encens, lumières, parfums,
Nourriture, musique et maints autres objets.
Je supplie la sainte assemblée d'accepter ces offrandes.
Je confesse tous les actes négatifs
Que j'ai commis sous l'influence des émotions perturbatrices
Et des dix actes non vertueux, les cinq actes les plus graves et les autres
Commis depuis des temps sans commencement jusqu'à maintenant.
Je supplie les Namdaks de ne pas passer au-delà de la souffrance
Mais, tant que le cycle des existences n'est pas complètement vide,
De veiller avec grande compassion sur tous les êtres
Immergés dans l'océan de la misère et de la peine.
Puisse tout mérite par moi rassemblé
Devenir une graine pour l'illumination de tous les êtres.
Sans délai, puissé-je devenir
Un guide splendide pour les êtres."
Voici des prières qui peuvent être dites sans être accompagnées d'une action :
Prière pour la paix"Que tous les êtres tourmentés partout
par des souffrances du corps et de l’esprit
soient promptement délivrés de leurs maux.
Que ceux qui ont peur cessent d'être effrayés,
et que ceux qui sont attachés soient libérés.
Que ceux qui n'ont aucun pouvoir en trouvent,
et que les hommes pensent à se lier d'amitié
les uns avec les autres.
Que ceux qui se trouvent dans des déserts
sans chemins et inquiétants,
enfants, vieillards ou sans défense,
soient gardés par le Namdak sereint et bienveillant,
et atteignent rapidement la sagesse bouddhinste."
Prière pour appeler le NamdakNamdak glorieux dissipant l'obscurité de l'ignorance;
Namdak glorieux indiquant le chemin de la libération;
Namdak glorieux libérant des eaux de l'existence cyclique;
Namdak glorieux dissipant les maladies des cinq poisons;
Namdak glorieux, joyau exhaussant tous les souhaits.
Namdak glorieux, s'il vous plaît bénissez-moi pour me rappeler la mort et l'impermanence sincèrement.
Namdak glorieux, s'il vous plaît bénissez-moi pour produire le contentement en moi.
Namdak glorieux, s'il vous plaît bénissez-moi pour demeurer en état de méditation.
Namdak glorieux, s'il vous plaît bénissez-moi pour être exempt de n'importe quelle interruption à ma pratique.
Namdak glorieux, s'il vous plaît bénissez-moi de sorte que toutes les mauvaises conditions apparaissent comme aides.
Namdak glorieux, s'il vous plaît bénissez-moi pour réaliser spontanément mon propre bien-être et celui des autres.
Veuillez me bénir maintenant rapidement.
Veuillez me bénir très rapidement.
Veuillez me bénir sur ce coussin même.
Veuillez me bénir en cette session même!
D] La méditationMis à part les prières, les adeptes ont également l'obligation de méditer, seul ou en groupe aprés la prière, chaque jour lorsque le soleil est situé le plus haut dans le ciel, jusqu'à ce qu'il soit suffisamment redescendu, c'est-à-dire d'environ 13 heure à 14 heure. Ils doivent être assis dans la position de la prière, et en direction du soleil. De plus, à la saison du Nalini ils doivent méditer sur un tapis fait de mentoks (des fleurs blanches, symbole de pureté).
E] L'ultime honneurA la mort d'un Bouddhinste, un rite est à réaliser, issu d'une coutume Mnibétaine, afin que l'âme du défunt puisse quitter son envellope charnelle afin d'être libérée et de pouvoir se réincarner. Les proches du défunt devront méditer deux jours durant autour de la dépouille, en ne mangeant et s'abreuvant que au crépuscule, sans dormir. Puis le corps sera désossé et vidé de ses entrailles qui seront, ainsi que ses os, parfumés puis séchés, avant d'être brûlés. Les cendres seront dispersées autour de la maison ou a vécu le défunt, ou jetées dans un fleuve si celui-ci ne possédait pas d'habitation. Le reste du corps sera découpé et disposé sur un autel mortuaire où les animaux se chargeront de disperser les chairs.
Chapitre IV : La reliqueLa seule relique Bouddhinste connue à ce jour est l'humérus du bras droit de Lama Choedaar, dit aussi (le) Namdak
(voir chapitre I-2 des origines). A la mort du Namdak, en 365 avant notre ère, c'est-à-dire à l'an 0 du calendrier Bouddhinste, son corps fut dépecé comme le veut la coutume, mais le reste de ses ossements furent gardés et adorés par les adeptes. Seul un humérus échappa aux méfaits du temps, et est actuellement gardé au Temple Reliquaire d'Ajita, devenu un grand lieu de pélerinage. A chaque nouvelle décennie, durant la saison de l'Indra, les bouddhinstes chargés de la sauvegarde, de l'adoration et de la protection de la relique,
l'emmène avec eux dans une gigantesque procession à travers le monde connu, donnant lieu à de grandes réjouissances dans les villes où la procession fait halte.