Réunion Judiciaire

Sa Majesté l'Outamaraya Dorje Dorsel III

Nous, Sa Majesté Dorje Dorsel III, convions nos vassaux ainsi que Notre chère soeur, si du moins leurs tâches respectives le leur permettent, en Notre Palais afin que Nous entendions leurs avis sur ce que nous appellerons le "cas Molotov".

Nous jugerons lors de cette réunion le Président Molotov ainsi que, par son intermédiaire, sa nation qu'il représentait en nos terres, pour les faits suivants, commis sur le sol Mnibétain ainsi qu'épistolairement :
- Menaces militaire et diverses.
- Insulte envers le Royaume.
- Insulte et irrespect envers Sa Majesté Notre personne.

C'est avec joie mon frère que je vais être la pour la reunion pour parler du cas Molotov.

Au centre de la grande salle du Tsongdu, une grande table en bois finement sculpté prolongeait le trône du monarque. Li-Sun s'installa alors prés de son frère. Derrière l'Outamaraya, deux mandarins étaient assis et étaient prêt à noter toute la conversation qui allait se dérouler.

- Bonjour chère soeur. Désires-tu du thé ?

Une jeune et belle femme apporta à ce moment-là sur un plateau d'argent un service à thé, et en servit une tasse à son souverain.

- En temps normal, tu ne serais pas là. Mais Nous avons fait une exception car Nous aimons entendre ton avis, comme tu le sais. Nous espérons que nous vassaux feront honneur à notre invitation à la réunion, bien qu'elle ne soit point obligatoire.

Oui je voudrais du thé merci.
Merci mon frère vous me faite honneur de m'accorder le droit d' être avec vous et de pouvoir dire se que je pense de tout cela.

LI-Sun DORSEL décida de prendre la parole en premier:
nous sommes ici pour parler du cas Molotov, cette personne a manqué
de respect à mon vénérable frère, par des insultes, et par ne pas respecte sa décision.
Je demande que justice soit rendue, et que nous fassions un exemple avec cette personne, et le pays qu'il représente, par un procès

Le monarque l'écouta attentivement tandis qu'une suivante lui curait les mains. Lorsque Li-Sun eut terminé, il poursuivit alors en ces termes, de son ton impassible qui lui était si caractéristique.

Tout à fait, tout à fait. Nous doutons que ces faits soient discutables. Cet étranger Nous a insulté de menteur, puis a menacé militairement le Royaume en l'abaissant par le terme "de pacotille", avant de nous considérer comme inexpérimenté et inattentionné, et a une fois menacé le Royaume de sanctions. Sa Seigneurie Ti Mong en est témoin, ainsi que Notre Personne.

Des sanctions ont déjà été prise par Notre Personne par décret. Mais cela ne suffit pas. Nous pensons utiliser notre influence pour empêcher cette République d'entretenir des relations avec une majorité d'autres nations, en mettant en exerbe les erreurs multiples de ce Chef d'Etat indigne de son titre.

Le Seigneur Ti Mong hocha gravement la téte et demanda la parole, il avait mis sa grande robe de cérémonie, et ne pu s'empecher de faire un sourire tres discret à la soeur du Monarque, plus rayonnante que jamais

D'un geste, levant souplement la main en sa direction tout en regardant sa suivante, le Souverain fit comprendre au Seigneur qu'il lui accordait la parole.

Oui j ai été temoin de ces actes impudants et inadmissibles.

Néanmoins je pense qu une certaine charité doit nous guider, le crapeau et ses pustules sont aussi une créature du cosmos et pouvons nous lui tenir rigueur de son aspect repoussant?

Certes pas.

Jepense que nous avions à faire à un émissaire, je ne doute pas que les responsables de son pays, ne soient eux meme pas choqués par un tel comportement

Notre pays est harmonie c'est à mon avis O Monarque nous rendre un mauvais service que de nous quereller.

Soyons realistes quand aux menaces de cet étranger, notre courage à bouté les Lenasiens perfides et surarmés alors ce pays lointain, peut vociférer tant qu il veut, cela me fait penser à un tambour distandu, dont le vacarme n'est pas musique

Ti Mong ayant parlé s'inclina

Toujours attentif bien que n'ayant pas l'air, l'Outamaraya demanda à sa suivante de le laisser en lui demandant de revenir lorsqu'il sera seul. Puis il se tourna vers son vassal.

Si le crapaud n'est pas animal à repousser, devons-Nous pour autant le laisser agir lorsqu'il souille Nos pieds de par son immonde bave ?

Point querelles Nous ne cherchons, mais Justice, et par là même de justes châtiments à l'égard de l'impudent et de sa nation qu'il a représenté sur Nos terres, afin d'asseoir l'honneur et la grandeur de Notre Royaume. Devrions-Nous donc, d'après vos dires, et sans doute serait-ce plus sage ainsi, de ne point se préoccuper davantage de cette République qui finalement ne mériterait point notre juste courroux ?

En fait Majesté je suis partagé, si l'agitation globale de ce personnage me semble plus grotesque que dangereuse, l'atteinte à Votre personne n'est pas acceptable.

Cet homme en droit n a presenté aucune lettre de créance, c'est peut etre aprés tout un aventurier de la pire espéce.

Pour l'instant en droit c'est un simple etranger qui a profité de notre hospitalité pour insulter notre Monarque.

Le crapaud à regagné la fange de sa mare, il nous a montré son vrai visage, lui qui avait pris l habit de la douce colombe.

Je pense que le peuple du royaume doit etre informé de n entretenir aucun commerce avec les representants de cette sinistre nation sera une bonne punition.

Il est vrai que l'hospitalité légendaire Mnibétaine a gravement été outrée par la conduite de ce rustre.

Nous appliquerons donc ce qui est déjà en place sans plus de sanctions. Mais cet homme sera arrêté si il venait à se trouver sur Nos terres, et jugé pour son outrecuidance. Et si Nous apprenions des décisions Ukvoises à l'encontre de Notre Royaume, Nous les chatirons alors comme ils le méritent.

Une fois connu, le crapaud ne se montre plus, sans quoi opèrera Notre fureur, pour son plus grand malheur.

Dorje Dorsel III se tourna alors vers sa soeur et lui demanda son avis.

Li-Sun avait avec un regard serieux et calme comme les Dorsel savent le faire.

Comme vous avez dit, mon frère, les crapauds crachent leurs venins et se sauvent, mais si le crapaud n'est point blessé, il peut rebondir, je
crois que nous devons punir ce pays, et interdire à tout jamais le
droit de venir sur nos terres, sinon ça va être la prison pour toujours, voici ce que j'avais à dire.

Nous intéresser de trop à cette nation leur ferait croire qu'ils sont important, ce qui n'est point le cas. Tout Ukvois sur Nos terres sera encadré par les forces de police et une enquête sera mise en place, afin de vérifier qu'il ne représente point un danger. Aucune relation économique et diplomatique ne sera possible entre Notre Royaume et cette République honteuse.

Nous avons décidé ainsi.

Un mandarin approcha alors le Souverain et lui présenta un papier où étais inscrit le résumé de la réunion. Il signa le document de quelques traits vifs de plume et y apposa son sceau.

Le mandarin fit quelques pas en arrière en regardant le sol, tenant le précieux document, lorsque l'Outamaraya reprit :

Une dernière chose. Il serait courtois et franc de Notre Part que Nous informions la République Socialiste d'Ukvos ainsi que son chef d'Etat si imbu de lui-même plus fort que son rang de roturier ne le permet, le dénommé Nikolavski Molotov, des décisions que Nous avons prises, n'est-il point vrai ?

Le vieux Seigneur de Rusham, Pasang Tsamcho, sortit de l'ombre où il se trouvait depuis le début des discussions. Ses mains noueuses jouaient nerveusement avec un fouet et ses yeux étaient grands ouverts.

- Je ne dis qu'une seule chose, honorables Seigneuries, le châtiment envers ces barbares doit être d'une sévérité exemplaire! Que l'on sache partout que le Royaume du Mnibet ne se laisse pas faire par les Etrangers!

L'Outamaraya ne fut pas surpris par les manières du Seigneur, bien connu pour sa brutalité et son mépris de la bienséance. Il l'invita d'un geste à prendre place à leurs côtés et s'exprima à son tour.

Si votre commisération était d'eau, vos terres seraient un aride désert cher cousin. Le Mnibet ne doit pas être reconnu comme gouverné par des brutes sanguinaires et vengeresses. Sévérité il y aura lorsque ces trublions vaudront la peine que Nous Nous intéressions à leur sort.

Piqué au vif par cette remarque cinglante, Pasang s'inclina devant l'Outamaraya et alla prendre sa place, voilé par l'ombre... Ses grosses mains délaissèrent le fouet pour ajuster les plis de sa chuba jaune et bleue, au couleurs de Rusham. Il replongea alors dans son apparente indolence, écoutant néanmoins avec la plus totale attention les différentes interventions. Finalement, il se leva à nouveau et signifia:

- Votre Majesté, nobles Seigneurs! Je ne sais point quelles sortes de châtiments utilisent les pays étrangers et lointains, mais il nous faut montrer notre détermination! Si ces intrus sont si insignifiants, exécutons-les pour leurs affronts! Pour la sauvgarde de notre culture deux fois millénaire!

L'Outamaraya, bien peu enclin à la discussion bien que ce caractère changeait avec le temps, commençait à s'exaspérer du fait que l'on essayait de le convaincre de changer de décision.

Point intrus il n'y a ce jour en Nos terres. L'émissaire et chef d'Etat Ukvois est reparti en son pays, évitant ainsi Notre jugement, du moins pour le moment. Nos Royaux Services nous ont cependant appris l'existence d'un homme d'origine Ukvoise ayant obtenu un permis de séjour touristique. Si c'est bien de ce ressortissant dont vous Nous parlez, veillez à ne point confondre l'Etat étranger, et le peuple de cet Etat. Sans doute cet étranger n'a point eu de rapport avec les outrages dont Nous fûmes victime.