Densités affichées erronées : multiplier les densités par 11.5 pour obtenir la densité correcte.Le Royaume est situé dans la chaîne de l'Hamilaya, plus précisément dans une région appelée Namkha, d'altitude moyenne de 4 300 mètres mais le mont Avanindra atteint 8 059 mètres.
Les Cantons
Les quatre Cantons du Royaume possèdent chacun leurs particularités. Nous allons voir à la suite quelle sont leurs différences :
Le Canton Nidhi (4 200 000 habs) est le Canton le plus important du Royaume car ce sont les terres de la famille Royale, l'Outamaraya est donc son Seigneur. La capitale Cantonale, la grande ville Ajita (320 000 habs), est ainsi la capitale du Royaume, où les flux commerciaux et financiers sont les plus important du Mnibet. En périphérie, les nombreuses villes et villages produisent la plus grande partie de l'artisanat Mnibétain. Niché au coeur d'une colline au centre ouest dele ville se trouve le célèbre Grand Temple Nyima et la Grande Bibliothèque Royale, lieu de culte et de pèlerinage. Le Grand Temple Nyima est également le coeur du Bouddhinsme, car le Namdak y vit entouré des plus grands sages. Encore plus au coeur de la ville se trouve le Palais Royal, l'âme du Royaume, entouré par le quartier des Secrétariats Royaux.
Le Canton Kanakpriya ( 1 500 000 habs), terre de la famille Noble des Kanakpriyas, est le Canton le plus montagneux, car les montagnes de la chaîne de l'Hamilaya y sont les plus rudes et l'altitude est la plus élevée du Royaume. Sa capitale Gîna (220 000 habs) en a fait néanmoins sa richesse et celle du Canton de part les nombreux gisements de gemmes et de minerais présents dans la terre et la roche.
Le Canton Daksha ( 2 500 000 habs), terre de la famille Noble des Dakshas, est quant à lui le plus différent de tous. En effet, l'altitude moyenne y est inférieur de 2 000 mètres à la moyenne nationale et il est traversé par le fleuve Zio-Djiand et ses nombreux affluents, ce qui a fait que les forêts et les marécages y ont proliféré. La faune et la flore y sont ainsi trés différentes du reste du Royaume. La capitale Fulan (280 000 habs), le long du fleuve Zio-Djiand et cernée de forêts, vit de par la chasse et la pêche, trés fructueuses, ainsi que de l'exploitation forestière, bien rare au Mnibet. Les Dakshans, quant à eux, ont le teint plus sombres et les yeux moins en amande que le reste des Mnibétains.
Le Canton Rusham (2 300 000 habs), terre de la famille Nobles des Rushams, est fait en grande partie de hauts-plateaux où paissent les nombreux troupeaux, notamment de yacks car la géographie des prairies facilite leur élevage, et celui des autres bétails Mnibétains. L'agriculture y est également trés développée dans ces terres fertiles et abondamment arrosées par les pluies. La capitale Udantika (250 000 habs) est ainsi le centre des déplacements de la production agroalimentaire du Canton, véritable grenier national, afin de l'exporter dans le reste du Royaume et ainsi pallier à l'insuffisance agricole chronique des autres Cantons. Hormis la capitale, les Rushamans sont dispersés dans le territoires en petits bourgs et également en familles d'éleveurs nomades.
Synthèse des particularités Cantonale :
Chaque Seigneur Cantonal a son importance parfois capitale dans le Royaume. Par exemple, le Canton Rusham peut menacer de réduire à la famine le Royaume ou un autre Canton ; le Canton Kanakpriya peut bouleverser l'économie grâce à ses richesses minières ; mais ce serait faire face à l'autorité et la menace militaire Royale.
Toutefois, ils se complètent également, comme les Cantons Rusham et Kanakpriya qui vivent de la vente de leurs marchandises, achetées le plus souvent par le Canton Royal.
Le Canton Daksha semble être le moins vital mais il reste tout de même influent car ses marchandises rares sont trés prisées par la Noblesse et le Clergé une fois travaillés par l'artisanat de luxe (orfèvreries) et constituent une grande part de leurs possessions.
Les pâturages clairsemés de la partie du centre et de l'ouest du Mnibet sont parcourues par les éleveurs nomades qui font paître yacks et moutons et qui constituent moins de 20%de la population du Mnibet
Les pâturages de montagne du nord d'Ajita sont utilisés par un élevage transhumant en été à partir des vallées.
La sévérité des conditions bioclimatiques limite étroitement les possibilités agricoles, et une variété d'orge qui résiste au froid (tsingko), semée en avril-mai et récoltée en septembre, constitue la culture essentielle (consommée sous forme de farine grillée, le tsampa), complétée par quelques variétés de légumes: oignons, pois, yuanken (sorte de navet). Dans les vallées du Mnibet Est, plus chaudes, apparaissent toutefois le maïs, les millets, les cultures fruitières (noix, pêches, abricots) et le riz.
Ce sont au total de bien maigres ressources, si bien que l'élevage prend une importance toute particulière. Activité exclusive des nomades ou activité complémentaire (élevage transhumant) des agriculteurs des vallées, cet élevage porte essentiellement sur deux espèces remarquablement adaptées au milieu tibétain: le mouton et surtout le yack; le yack, précieux animal de bât, fournit aussi du lait qui, transformé en beurre et consommé avec le thé, est avec le tsampa la base de l'alimentation des Mnibétains. La chasse, pratiquée principalement par les pasteurs nomades, et quelques activités artisanales qui sont le fait des sédentaires (tissage de la laine notamment) complètent ces ressources traditionnelles.
Les pâturages comme les terres cultivées sont la propriété des Seigneurs. L'unité de base était constituée par le domaine seigneurial, dont dépendaient plusieurs centaines de familles paysannes réparties en trois catégories: les tsaipa , travaillant sur les terres seigneuriales, pouvaient se voir concéder des parcelles pour leur propre compte et utilisaient éventuellement des paysans des catégories inférieures, les duitchung cultivaient des champs loués au Seigneur Cantonale et les langsun étaient dans la dépendance totale de leur Seigneur.