Projet de la Banque Internationale du MicroMonde

Bonjour Messieurs,

je souhaiterais m'entreteni rd'un projet avec l' Outamaraya, le responsable de l'économie ou toute personne interessé .

La Banque Mondiale du MicroMonde


Ce projet consiste à developper l'économie et le commerce dans le Micromonde et les Micronations, alors qu'ils sont actuellement quasiment inexistants, sans pour autant nuire aux joueurs ininteressés par l'économie.

Le projet installerait un système bancaire commun aux Micromations qui rend possible les échanges entre MicroNations. Actuellement, les échanges entre Nations virtuelles sont quasi impossibles. Les échanges au sein même des Nations sont rares, par manque d'infrastructure. Ce projet veut remédier à cette situation.

Notre projet vise à ce que les Micronations utilise comme système bancaire la Banque Internationale du MicroMonde, ou BIMM. La BIMM permettrait de gérer les flux monétaires entre particuliers, entreprises et Etats.
La BIMM est une banque dont les fonctions dépassent de loin les banques traditionnelles du MicroMonde (EL: je parle des mods de banque ou de points sur les forums phpBB): gestion de plusieurs comptes, prélevements et transactions automatiques, multigestion des comptes (1 ou plusieurs gestionnaires par compte, avec 5 niveaux d'administrations possibles), système de bourses et d'actions (utile pour les entreprises).
Elle ne possède pas de monnaie propre, ne génère pas d'argent et ne fait que donner les moyens de gerer son argent.


Pourquoi choisir la BIMM et non un autre système?

La BIMM possedera lors de son ouverture 4 qualités que n'ont pas ou plus ses concurents:
- La performance: le système de la BIMM sera le plus performant de tout les systèmes bancaires proposés dans le MicroMonde.
- La clarté: la gestion des comptes se veut simple, rapide et didactique.
- Le droit: les Nations, selon leur politique, peuvent surveiller ou contrôler les flux monétaires des comptes de leurs citoyens.
- L'évolutivité: la BIMM est destinée à rester un système en constante amélioration et voulant jouer un rôle clé dans l'économie du MicroMonde.


Puisqu'un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, nous vous proposons d'aller voir par vous même la BIMM et de tester ses capacités sur son site Internet www.labimm.com.



Informations supplémentaires:
- Site de la Banque Internationale du MicroMonde
- Présentation complète de la BIMM


Je reste à votre entière disposition ici-même ou dans nos locaux.

Les fonctionnaires du poste de frontière, les quelques soldats présents ainsi que les marchands, ressortissants étrangers, vagabonds, tous s'arrêtèrent de vaquer à leur occupation pour écouter, stupéfiés, le monologue de l'étranger, dont ils ne comprenaient d'ailleurs pas tout ce qu'il disait.

- Mais que fait-il ? Se sent-il bien ?! murmurait un fonctionnaire, étonné par cet homme. Lorsque celui-ci eut terminé, quelques rires fusèrent. Un soldat s'approcha du kala-puy et lui dit sèchement :

- C'est un poste de frontière ici. On donne les titres de séjour, on s'occupe pas d'économie.

Décontenancé par leur réaction, Valence se reprit vite

"Humm... je n'ai vu aucun lieu dédié à l'économie, à part le marché. Cependant, je n'ai ni entreprise, ni offre de travail.

Pourriez vous me conseiller un lieu où je puisse m'entretenir avec un responsable?"

Les personnes présentent se remirent à leurs tâches respectives, bien que quelques uns chuchotaient à propos du fol étranger, en plaisantant.

- Ben je sais pas moi, je suis qu'un soldat, lui répondit-il. Mais peut-être que le vieux peut t'aider. Liuzen ?! Y'a un kala-puy qui aurait besoin de toi ! cria-t-il en se retournant. Un petit homme, visiblement trés âgé et fatigué, s'amena lentement en s'aidant 'un canne pour marcher. Le soldat lui expliqua la situation.

- Oui, il y a bien le marché du coin, mais le pays s'arrête pas là, lui expliqua en souriant, amusé, le vieillard. Va falloir je pense que tu ailles à Ajita la Capitale, à six jours de route d'ici si tu trouves quelqu'un pour t'y conduire, et contacter le Secrétariat de Sa Majesté aux Finances, à l'Economie et au Commerce, pour prendre rendez-vous.

Le jeune garçon -qui n'avait pas vraiment les moyens ni le temps de faire un si long voyage- l'amena alors seulement à quelques rues plus loin, à un poste de la Compagnie Royale des Transports. Le garçon lui montra du doigts le poste et l'étable, où on pouvait voir harnachés des chevaux, des yacks, et non loin des caravanes marquées du sceau de la royauté.

- Eux t'y conduiront pour pas cher. Il lui tendit les pièces, et en montrant ses pieds entourés de façon rudimentaire par des lanières de cuir, lui dit : Je préfère tes chausses.

Valence fixa le garçon et, furieux, lui dit

"Tu parles à un noble, jeune garçon! Prends ces pièces et pars avant que je ne change d'avis! Un marché est un marché!"

Il lui mit les pièces dans la paume et s'éloigna en lui lancant
"Dépenses cet argent chez le cordonier et non pas en alcool"


'Valence rentra dans l'étable, à la recherche du responsable des lieux.
Décidement, son voyage n'était pas aussi facile qu'il le pensait au départ

L'adolescent insolent parti alors en courant, de peur d'être battu par le noble qu'il avait offensé, sans doute pour aller acheter à manger, peut-être pour s'offrir de quoi se protéger les pieds du froid, mais surtout pas pour s'enivrer, l'ivresse et la consommation d'alcool autre que la bière étant bien entendu un délit en ce pays.

Un palefrenier, d'une trentaine d'année, vêtu sobrement d'une chuba aux teints pâles et d'une sorte de bonnet épais couvrant les oreilles, brossait les longs poils noirs d'un yack harnaché à une caravane appartenant visiblement à une personne riche, marquée d'un sceau inconnu. Voyant l'étranger entrer d'un pas incertain, regardant tantôt à droite, tantôt à gauche, il posa sa brosse et s'approcha. Il lui tira la langue, et le prenant pour un simple touriste lui dit : "Bonjour, je peux t'être utile ?"

Valence decida de ne pas relever le comportement de son interlocuteur. Il devait partir, et vite

"On m'a dit que tu pouvais me conduire à Ajita? Est ce vrai? Je veux y partir aujourd'hui même, soit avec 2 chevaux très rapides, plus un guide, soit par un transport plus... commun"

Mais je ne suis qu'un modeste palefrenier moi, répondit-il gêné. Je m'occupe seulement des chevaux et des yacks, je leur fait la toilette, les nourris, je nettoie l'étable... pour louer des chevaux et un guide il faut s'adresser au bureau de la Compagnie Royale, là bas, il indiqua du doigt une porte non loin de l'entrée de l'étable, sur le côté.

Valence commencait à en avoir marre. Et il le fit savoir.

Il sortit de sa ceinture une courte dague et se netoya les ongles de sa main gauche avec.

Calmement, il dit au palfrenier

"Tu vas venir avec moi voir le guide, me fournir les équipements necessaires à mon voyage et expliquer mon voyage au guide. Tu vas aussi le convaincre de m'y amener. J'imagine que le guide ne va pas parler ma langue - je n'ai pas de chance en ce moment. Si je ne comprend rien et que tu tentes de me jouer un coup tordu, saches que je ne te tuerais pas. Je te torturais, toi et tes proches et j'assassinerai ta famille et tes amis. Mais je te laisserai la vie sauve. Alors, fais vite."

- Ou-oui MonSeigneur ! répondit-il apeuré, aprés être resté quelques instants bouche bée, se rendant compte qu'il avait à faire à un fou, mais un fou dangereux. La manoeuvre grossière se révéla en effet efficace sur ce faible d'esprit, qui le conduisit prestement au bureau de la Compagnie, et parla lui même et avec nervosité au fonctionnaire rattaché à ce poste de la Compagnie. Aprés quelques discutions, ils furent conduits dans une écurie située à l'arrière du bâtiment, où un homme à l'aspect assez rustre attendait assis sur du foin, tenant dans ses mains une tasse de thé fumant. Le palefrenier lui expliqua ce que voulait Valence.

- Pour Ajita hein ? demanda le guide, d'un air désintéressé, presque méprisant, en regardant l'étranger. Quatre jours de route à cheval, j'espère que tu sais monter kala-puy. En comptant les vivres, ça te fera neuf cents yuons.

"Expliquez ce que vous entendez par kala-puy, et je vous répondrais"

- Cela veut dire "blanc" dans ta langue, répondit-il aussi sec. "Homme blanc" dans ton cas.

"Oui, je sais monter. Quand partons nous?"

- Lorsque tout sera prêt, d'ici peu. Il s'adressa au palefrenier resté à l'arrière. Hey toi ! Qu'on nous amène quatre jours de vivres. Le guide mit les selles sur deux chevaux, de petite taille par rapport à ceux que l'étranger avait l'habitude de voir. Aprés une vingtaine de minutes, le palefrenier apporta les fontes, qu'il accrocha aux selles, bienheureux de voir partir le fol étranger. Puis, aprés avoir toutefois remplit un bordereau, ce fut le départ. Ils quittèrent le petit village de la frontière, traversant des plateaux parfois arides, parfois herbeux où broutaient des troupeaux de yacks. De plateaux en vallées, sur des routes parfois inexistantes, ils chevauchaient à travers le vaste royaume. Parfois le guide refusait d'allumer un feu, "pour ne pas attirer les khampas, les bandits" disait-il. Puis ils rejoignirent la route ouest, pavée depuis peu, servant à relier les grandes cités, jusqu'à Ajita aux Mille Toits, la capitale du Royaume.