Audience de Sunus Tzuus au Palais Royal

Quelques heures furent nécessaires au carrosse de Son Eminence Chaitanya Chinmay, en compagnie de Sunus Tzuus, et leur escorte pour atteindre la capitale Ajita, coeur des pouvoirs et du commerce du Royaume, surmontée par l'imposant et magnifique Grand Temple Nyima. Alors que la distance entre le cabinet de Maître Mohak et la cité restait modeste, le voyage fut long car perturbé par bon nombre de caravanes, visiblement d'appartenance militaire à en juger par les soldats les conduisant. "Probablement les préparatifs de la campagne contre les khampas" expliqua Son Eminence à son invité, tandis que l'officier de leur escorte essayait de convaincre vainement son homologue responsable du flux des yacks de laisser passer le carrosse.

Puis ils parvinrent dans Ajita par la porte dite "de Rusham", car orientée vers l'ouest, point de départ de la récente grande route reliant Ajita à la capitale du Canton de Rusham. La saison de Nalini facilitait grandement les transports du pays par la fonte des neiges de certains cols et ainsi faisait fructifier, comme chaque année, les affaires des commerçants de la ville. Caravanes, charretiers et piétons rendaient difficile la traversée de certains quartiers, malgré les cris de l'officier exhortant la foule à faire place. Bon nombre de passants saluèrent avec joie et ferveur Son Eminence, saluts bien entendu rendus. Un groupe de religieux se mit même à genoux le long du passage du carrosse, chantant un cantique.

- Nous y voilà enfin ! dit Chaitaya Chinmay tandis que le carrosse approchait du Palais Royal et ses innombrables tois, puis pénétra dans la cour de l'entrée.

Etranger Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 27/07/2007

STMM qui s'atait assoupi quelques minutes laissant son fidèle destrier suivre le groupe se redressa et regarda les alentours, une masse de personnes se pressaient devant la porte contenue avec mal par un grand nombre de gardes royaux

- Ah Chaitanya nous voici enfin rendu ... mais serions nous déjà au Palais Royal ? ... Quelle foule! Dîtes-moi est ce habituel cette multitude aux abords du Palais ? Que faisons nous maintenant ?

- Oui nous sommes bien arrivés... répondit-il tout en regardant ce qu'il se passait à l'entrée. Hum, je suppose que ce sont les prétendants pour prendre la suite du Chef Maréchal-Ferrant du Haras de Sa Majesté, celui-ci est mort il y a peu sans laisser d'apprentis. Je vais demander à ce qu'on te reçoives, descendons.

Laissant Sunus Tzuus, Chaitanya Chinmay se dirigea vers l'entrée, et les gardes l'ayant reconnu repoussèrent les postulants de leurs lances, leur criant d'aller voir aux écuries et non pas ici, ce qu'ils semblaient ne pas vouloir saisir. Son Eminence rentra dans le Palais Royal. A son passage les artisans se turent quelques instants sur son passage, puis continuèrent à essayer d'entrer. Il s'écoula quelques minutes, durant lesquelles un cavalier passant par là avait tiré un coup de mousquet en l'air, ce qui eut pour effet de faire comprendre aux petites gens d'arrêter leur raffut. Un coursier avait également surgit, sautant presque de son cheval, et en tenant à la main une lettre il entra à son tour. Puis Chaitanya revint. Les prétendants étaient enfin partis vers les écuries. Un homme richement vêtu -un Mandarin de Sa Majesté- avait suivit Chaitanya jusqu'au pas de la porte. Il dévisagea de loin quelques instants Sunus Tzuus, puis s'éclipsa.

- Bien ! dit Chaitanya lorsqu'il arriva auprés de Sunus Tzuus. Sa Majesté accepte de t'accorder une audience, mais sois concis et convaincant ! Tu peux entrer, et suivre le Mandarin de Sa Majesté jusqu'à la Salle du Trône. Il t'annoncera à Sa Majesté. Puisses-tu réussir.

Le coursier était parvenu à Sa Majesté. Il se mit à genoux devant Sa Majesté, celui-ci entouré de ses Mandarins, puis gardant le chef baissé s'approcha et donna son message à l'un des conseillers.

- Gloire vous soit rendue Votre Majesté ! Les hommes sont dans la plaine, voici le message dont j'eu l'honneur de vous faire parvenir. L'Outamaraya inclina légèrement la tête tandis le coursier repartit humblement, et que Son Mandarin lui tendait le document.

Citation :: Votre Infinie Grandeur,

Daignez prendre connaissance du rapport ci-joint que vous me fîtes l'honneur de m'ordonner.
L'ost de Votre Majesté est désormais au complet, bien que deux jours supplémentaires soient nécessaires pour le mouvement vers Nakartse, ceci étant dû à des problèmes de communication avec les villes et villages où nous ferons halte pour le ravitaillement.
La revue des troupes peut d'ors et déjà se faire, avec le bon vouloir de Votre Inestimable Personne.

Votre dévoué à jamais,

Général Sire Niaguen Zato de Tsonyi

Effectifs de l'ost, Campagne dite de Pacification de Rusham
Ce cinquième jour de nyima de l'an 2282
Plaine des Bleus d'Azur, Province de Tsonyi, Canton de Nidhi

* 160 cavaliers de la noblesse nidhinne ;
* 2850 piétons, Sujets de Sa Majesté et vétérans de l'Armée Royale ;
* 68 amchis, Maîtres Bouddhinstes reconnus ;

* 300 caravanes et leurs vivres pour trois jours complets ;
* 200 civils

* 220 chevaux ;
* 700 ânes ;
* 600 yacks ;
* 300 moutons.

- Parfait, dit enfin l'Outamaraya à ses conseillers. Sous peu Nous partirons faire l'honneur de Notre présence à Nos troupes et Nos vassaux, une fois que Nous serons avisé de la teneur de l'audience que Son Eminence a requit pour un tiers. Et que prompt cela soit !

Une cavalcade retentit au loin ... les bruits des sabots se rapprochent ... le bruit devient assourdissant ... les gens s'écartent précipitamment pour ne pas être écrasés par ce groupe de cavaliers mené par un destrier blanc qui avance en tête dépassant ces compagnons de plusieurs encolures et monté par un Homme à la grande Mine ...

Ils arrivent devant le Palais Royal ... pilent sec devant la Grande Porte ... les gardes royaux, soucieux de la séécurité, nerveux, se regroupent et remontent leurs armes, certains même mettent ledoigt sur la gachette de leur fusil ... A tout moment un accident peut arriver!!

Le destrier à la robe blanche est fourbu, tremblant de tous ses membres, ses naseaux crachent des volutes d'écume ... son cavalier met pied à terre

Il s'agit d'un grand homme, à l'allure imposante, au regard magnétique bien très nerveux apparemment ... il se redrese et sans hésiter se dirigent vers les soldats ... qui, impressionnés par sa personnalité et l'aura qu'il dégage, commencent à s'écarter pour lui laisser le passage et redressent leurs armes ...

- Bonjour Messieurs, je suis Son Ementissime Wa Li Chiang, Grand Junzi de la Religion du Néo-Coufuzinsisme du Royaume du Shejiang, pourriez-vous me laisser passer car je dois rejoindre Son Eminence Chinmay pour une affaire très importante qui ne saurait attendre ... je dois le voir avant qu'il ne soit reçu par Sa Majesté ...

Et sans hésiter SE WLC avance vers la Porte ... les gardes allaient lui laisser le passage ... quand soudain les quelques moines soldats qui s'étaient rués à la suite de leur chef qui étaient parti sans même les prévenir, le rejoignent, leurs mains posés sur leurs armes ...

Instantanément l'atmosphère change, et les soldats royaux se reserrent et bloquent l'accès à la porte ... Le Chef des gardes s'avancent alors vers SE Wa Li Chiang

D'un geste de la main il leur fit comprendre de s'arrêter. Les gardes étaient tendus, et ne devait laisser entrer aucun homme armé, mis à part les escortes personnelles de certains Hauts-Nobles, et encore... "Votre Eminentissime, vos hommes ne doivent pas rester là. S'ils estiment que vous n'êtes pas en sécurité au Palais de Sa Majesté, ils portent atteinte à la dignité et à l'hospitalité mnibétaines et de Sa Majesté. Dans le cas contraire, qu'ils se retirent hors de la cour." Après cette mise en garde, le chef des gardes répondit à la question : "Son Eminence Chaitanya Chinmay fut en effet reçue quelques instants par Sa Majesté puis a pris congé de Sa Personne. Son Eminence semble attendre là-bas", dit-il en indiquant une direction d'un signe de tête, non loin des écuries où était en effet Son Eminence, attendant le retour de Sunus Tzuus Machiaveli du Machiaveli, tandis que les chevaux de son carrosse étaient aux soins de palefreniers.

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