Campagne de Pacification de Nakartse

A présent tout était pret, les tentes étaient installés, tous les hommes ou animaux étaient la. Olivius, avait une tente pour lui seul , apres sa nuit bien mérité et reposante il rangea ses affaires, il ouvrit ses deux grosses valises, puis vérifia leurs contenu, il a fait sa valise en vitesse et n'eût pas le temps de la préparé comme il aurait fallu. Avec ses confreres, il continua de discuter, d'échanger leur remèdes...

Mohak voulai sortir, voir le campement; Apres s'étre sustenté, il sorti,
il vit l'état plutot déplorable des gens d'armes, leurs armes, leurs habits... tout laissé à croire qu'ils venaient tous de revenir de bataille.

L'amchi discuta un peu avec ces guerriers, il s'apercut qu'ils avaient tous une famille, un travail...

* Pourquoi sa majesté n'a t-elle pas une armée de métier? une vrai armée? *


Puis un homme qui venait juste de quitté ses enfants et sa femme, son métier de forgeron, il invita mohak dans sa tente pour lui montré les fruits de son travail. Au dessus de sa tante, l'inscription Jyotiprakash y été marqué à l'encre bleu. Et, au moment ou le Jyotiprakash ouvrit la tante, l'on vit ceci: un homme à terre, mort. Son apprenti, alors le forgeron cria, les premiers arrivés furent les cavaliers.



L'un d'eux alla chercher le Général.

- Une quoi ? répondit surpris le soldat à l'interrogation du Maître. "Une armée de métier ? Tu veux dire être toute sa vie dans l'armée ?! L'homme rigola, ainsi que ses compagnons. On est déjà assez mal vu comme ça, quand on doit se fournir chez les paysans pour manger. En faisant tout le temps ça, on deviendrait des reclus, on pourrait plus vivre. Encore que, là on a de la veine, on a pas à s'occuper nous-même de notre propre subsistance." Le maître compris alors que les vivres des caravanes n'avaient pas été achetées par l'Etat, mais confisquées aux paysans. "Et puis", continua-t-il, "faut bien avoir un travail pour se payer nos armes."

Puis le forgeron conduisit Mohak à sa tente, jusqu'à la macabre surprise.
Un officier, un cavalier bien vêtu cette fois car appartenant à la noblesse, fut envoyé par le Général pour éclaircir l'affaire. Arrivé sur les lieux, l'officier somma les badauds sur les lieux de s'écarter. "Je ne veux voir ici que ceux qui ont découverts le corps !" cria-t-il en descendant de son cheval. Les soldats s'éloignèrent tandis que l'officier s'approchait du jyotiprakash et du Maître. Il regarda froidement le corps, l'intérieur de la tente.

- Bien ! C'est ton apprenti ?

- Ou-oui Sire, répondit le forgeron en s'inclinant maladroitement.

- Tu as une bonne vie de ton travail ?

- Oui Sire, et je suis reconnaissant auprés de Dieu.

- Alors ton apprenti a été volé puis tué. Qu'on trouve qui fut le dernier en sa compagnie, qu'on lui coupe les mains, la tête, et qu'on expose cette dernière sur un pique.

Mohak était complètement interloqué devant les réactions et ordres de ce nobles cavaliers. il ne pouvais laisser faire une telle chose et donc, intervint :

Allons! je vois la des propos bien démesurés! Je mets cela sur le compte de la surprise de la découverte de ce corps inanimé, ne t'en fais pas, mais tache de mettre un peu de beurre de yack dans tes propos !

Le maitre fit un petit tour autour du corps.

Vois tu , tous ces biens autour de toi? regarde, une bourse, encore pleine est accroché à la ceinture de cet apprenti... L'on ne la guere tuer pour l'argent... L'on ne la pas volé, sinon, toutes ces armes, dont certaines sont ornées de pierres, ne serait plus la...

L'amchi s'abbaissat, remis le corps du mort droit et vit les nombreux coups qu'y lui ont été porté, des traumatismes à la tetes, et des coups dans sa tenue de métal...

Des gourdins... il a été tuer à coup de gourdin. Une de mes connaissance, victimes des malfaiteurs que nous traquons, a lui aussi été attaqué à coup de gourdin. Ils ne sont pas loin...

Aux premiers propos du Maître, le noble fut tout d'abord décontenancé, puis se sentit violemment outragé.

Comment ? Oserais-tu remettre en doute la justice rendue, qui plus est en me traitant en deça de mon rang ?! Mais c'est une grave offense ! Prends bien garde. Je te laisse le bénéfice du doute, car probablement, en effet, ne fut-il point occis pour la convoitise. Mais tu devras répondre de ton avanie. Puis il laissa, coléreux, le Maître analyser la cause de la mort, et en venir à sa déduction.

- Des khampas se risqueraient aux abords d'un campement de l'Armée Royale, qui plus est en Tsonyi ? Quelle élucubration sordide ! Il s'esclaffa vivement, suivit par les hommes témoins de la scène.

N'oublie pas que les hommes coléreux se font eux même un lit de plantes urticantes ! Mais j'ai eut ouï dire que l'arrogance était le défaut des bons chefs, et aux vues de vos paroles, je pense que vous nous conduirez rapidement vers une victoire face à ces Khampas.

Le maître continua d'ausculter le mort. Sa vie ne l'avait pas quitté depuis longtemps, il était encore un peu chaud;

Quoi qu'il en soit, le ou les tueurs, bien qu'il serait plus judicieux de s'orienter vers un groupe de malfaiteurs que la folie d'un seul, ne sont pas loin.


Mohak regarda ce cavalier, visiblement les sages paroles qu'il eut prononcé l'on fait réfléchir, peut être avait il compris que les douces paroles n'écorchaient pas la langues...

La répartie de Mohak perturba assez le noble. Il été parvenu à montrer l'erreur de son jugement expéditif, et sa rhétorique satisfit son égo, tout ceci l'amenant à revoir son jugement pour ne pas perdre la face devant témoins. Il était désormais clair que ce ne pouvait être un vol, et condamner quelqu'un pour cela pourrait créer une polémique.

-Hum oui certes ! Et bien, sans doute fut-ce un crime passionnel. Mais les éléments actuels ne nous permettent pas d'appréhender le meurtrier.

Un soldat s'avança alors prés de l'officier, le salua, et demanda : "Sire, je crois pouvoir apporter quelque chose, puis-je m'exprimer ?"

- Fait donc.

- Et bien, j'ai vu plus tôt dans la matinée l'apprenti se quereller fougueusement avec deux soldats, voisins de la tente que je partage avec mes amis.

- Voilà qui apporte du nouveau ! Conduis-nous à ces hommes. Maître, toi le forgeron, venez donc.

La petite troupe, conduite par le témoin, marcha jusqu'à une caravane où deux hommes assis par terre faisaient chauffer une théière sur un feu. Le soldat indiqua que c'était les deux hommes qu'il avait vu tantôt. L'officier murmura à Mohak : "Maître, montrez-nous donc davantage votre talent de déduction en interrogeant ces coquins."

Le maître avait pris conscience que son attitude avait pu déplaire à l'officier. Il lui dit alors :


Excuse moi si j'ai pu te paraître désagréable ou mon attitude indocile. C'est ma maladie, elle me conduis des fois à des trouble nerveux et des chaleurs incontrôlées... Je vais m'y mettre...

L'amchi reparti dans sa sacoche , rebut le contenue d'une fiole puis s'approcha des suspects... Ils étaient tous deux en sueur de plus ils avaient peur...


Ce matin un homme vous a entendu vous querellez vivement avec un apprenti forgeron... A cet heure le forgeron est mort... Je pense que vous voyez de quoi je veux parler?

Les deux hommes étaient décontenancés, il savait la dureté de la justice du Mnibet... De plus les effets de la Dhatura commençaient à porter leurs fruits, leurs pupilles étaient dilatées et la suite prouva qu'ils ne pouvais niais les faits :

Oui, nous nous sommes battu. Avoua l'un des deux suspects, puis l'autre continua.

Il l'avait cherché... Il n'a pas voulu réparer les armes de mon ami sous prétexte qu'il était débordé... Et puis je l'avais déjà prévenu, je n'aimais pas que cet agitateur tourne autour de ma fille. Ce jeune homme avait déjà été prévenue...

Olivius se tourna vers l'officier:

Et bien, tu avais raison, il semblerais bien qu'il s'agisse d'un crime passionnel. Je suis époustouflé par tes bonnes intuitions...

Les effets de la Dhatura commençait à se dissiper, la dose était si diluée qu'il fallait au Maître se dépêcher pour ne pas que les suspects puisse nier les faits.

Avec quoi l'avez vous tué? Demanda l'Amchi. Les suspects hésitait à répondre, l'on voyait qu'ils se battaient entre la vérité et leur mensonge, qu'il avait sûrement si bien préparé, mais qui fut contrecarré par la médecine du Mohak... Le père de la fille tourmentée par le défunt pris la paroles:


Avec un bouclier de bois. Je l'ai frappé à la tête. Je regrette. L'homme se mit à pleurer juste au moment ou l'autre dit :

Et je l'ai tenu... Mais je ne l'ai pas frappé, je vous le jure.

Le visage des gens présents était plein de soupçons et Olivius restait dubitatif, néanmoins cela rester plausible, il demanda donc à l'homme qui était encore en pleine crise de larmes:

Est-ce vrai ce que dit ton ami? L'homme se contenta d'acquiescer pour unique réponse. Et deux gardes emportèrent les hommes.


Mohak avait entendu les gens parler de la soit disante interdiction de la Dhatura et comme il sentait qu'une crise allé lui revenir et il préféra donc partir sur ces mots :

Voila Sieur, ces hommes ont désormais avoué... Il vous est loisible d'en fait ce que bon vous semble maintenant. Je serais disponible sous ma tente d'ici une à deux heures si vous désirez en parler. Puis il continua plus fort ; Quant a ceux qui doute de mes compétence ou de la totale approbation de la loi face à mes pratiques pourront aussi venir me voir, je leur expliquerai ce qu'est la différence entre une plante utile aux autorités du Mnibet, de tradition ancestrale et une autre qui est toxique...


Maître Suhas parti claudiquant jusqu'à sa tente, s'allongea puis s'assoupi.

Maître Mohak n'avait pas eu le repos aussi réparateur et prolongé qu'il l'espérait, il fut réveillé par de violentes douleurs dans le bas ventre. Il se leva, repris ses esprits et toute l'histoire lui revint en ordre, l'officier, le crime, les doute sur ses méthodes... Il mit en route le feu de bois pour le thé, car il savait que la visite de tarderait pas à venir, puis bu encore, en espérant que cette fois ça le soulagerai le contenue d'une fiole de son sac.

L'amchi se leva avec pourtant tant de difficulté, puis se dirigea vers l'entrée de la tente. Ici, un homme qui ne lui était pas étranger semblait l'attendre contre une roulotte.

* Je déjà vu cet homme... mais ou était ce? Haaa oui, Maître... rahhh Samne quelque chose... oui voila, lorsque je suis arrivé, les amchis que j'ai rencontré m'ont parler de ce Maître, réputé dans tout le pays pour ses talents de guérison , sa parfaite connaissance de la flore du Mnibet et aussi les valeurs morales qu'il implique à toutes ces réflexions*


Je peux te recevoir. Il se saluèrent, mais Mohak eut bien du mal à s'abaissait, des grandes et lancinantes douleurs le traversèrent. Les Deux hommes s'asseyerent autour d'un tronc qui faisait office de table. Olivius servit le thé sur ces mots:

Cher confrère, qu'est ce qui t'amènes à t'entretenir avec moi?

Maître Samne Likje avait passé prés de deux heures entières à méditer contre le charriot, insensible au brouhaha omniprésent, réfléchissant sur la dilemme qui s'imposait à lui, se confondant entre les vertus naturelles et les lois du Temple. Puis il fut accueillit. Lors de la révérence,il remarqua aisément les difficultés de Mohak Suhas à le saluer, mais pour ne pas le gêner -parfois un amchi n'aimant guère recevoir de leçons d'un confrère- il ne dit rien à ce sujet.

- Merci à toi d'accepter ma présence en ta demeure, bien qu'elle soit modeste, dit-il d'un sourire. Surtout pour l'affaire que tu n'ignores point... Cette situation m'a imposé nombres réflexions... Il pensa quelques instants, puis repris : Je ne m'en plaint pas, la réflexion est une vertu, et qu'elle soit imposée ou non, elle reste bienfaitrice, mais dans notre cas... Hum, je reste perplexe malgré mes réflexions... Bien ! La dhatura obscurcit l'esprit de l'homme, et par là même elle peut être considérée comme intoxiquante et ainsi interdite selon la législation en vigueur et étant donné ses effets, fussent-ils bienfaisants. Vu le probable vide de l'ordonnance du Namdak, je suis donc parvenu à deux conclusions : ou bien l'intoxication peut-être considérée uniquement si elle est malfaisante, ou bien doit-elle être considérée dans n'importe quel cas, dit-il en fixant dans les yeux son jeune confrère. J'ai besoin de connaître tes pensées sur ce sujet crucial pour ton avenir.

Les deux hommes, n'eurent bougé cependant les tasses furent déjà vides, il faut bien dire que les récents évènement les ont assoiffés. Le Maître Suhas resservit donc du thé, mis une noix de beurre salé dans le sien, tendit la motte à son confrère, puis réfléchit avant de lui répondre:


Pour commencer, bien que tes réflexions ne t'ont pas encore amener à une conclusion solide, je suis ravie, que les derniers évènements t'ont pousser à une réflexion profonde et à une méditation , qui ne peut faire naître que la sagesse, car celui qui ne médite pas vit dans l'aveuglement. Je pense pouvoir te donner mes idées sur le sujet. J'y est beaucoup réfléchi à propos de ça vois tu , et peut on interdire une plante si bienfaitrices que la Dhatura? Peut on interdire une plante qui enlever les pensées impures et les mensonges des esprits des hommes ? Peut on interdire une plante qui depuis les temps les plus anciens a toujours servi nos ancêtres? Je ne le pense pas, je pense que cette plante, tout comme me l'ont appris mes maîtres, mes confrères, est libératrice car conduis à la pureté de l'esprit et à l'éveil... Nos criminels en sont le parfait exemple, sans cette plante, leurs esprits aurait toujours entachés de leurs mensonges et de leurs idées criminelles, mais au lieu de cela, même les hommes les plus vils retrouve un esprit saint. Voila mon opinion, et partout sur ma route, ou j'ai eu l'utilisation de cette plante, peu de fois , evidemment, car comme tout les remèdes il comporte des risques qu'il ne vaut mieu pas prendre et que j'ai appris à parfaitement maitriser, cette opinion s'est renforcée.

Puis Le maitre reprit:

Je suis entièrement d'accord avec toi. Mais dans le cas présent il n'y eut d'intoxication. Au contraire, l'injection faites aux criminels eurent la faculté de les désintoxiqué de toutes les pensées malfaitrices et mensonges qui encombrent leurs esprits. Ils ont agis par leur propre volonté, s'il n'avait voulu répondre, la plante n'aurait pu les forcer... C'est simplement des hommes sains d'esprit que l'injection me rendit pour les interroger.

Le maitre se leva, puis lui dit:

Ne me vois tu pas? Ai je l'air d'un esprit intoxiqué? Pourtant j'ai deja eu recour à la Dhatura... Elle n'embrume pas l'esprit, elle l'eclaircie, et le débarasse de toutes les choses qui l'embrument, et qui justement l'empeche de parcourir son chemin vers la route de l'eveil.

Puis vit les deux tasses vides, avança la sienne et ajouta:

Maintenant, tu m'excuseras, mais je ne puis rester. Je pense que la tasse est vide;

Le Maitre sortit, et laissa samne Likje avec les autres habitants de la tente.

- Bien, je ferais donc part de tout cela à une commission d'étude du Temple, qui se formera trés probablement, dit-il en saluant Maître Mohak. Au revoir, et... soigne-toi bien frère Mohak. Il resta quelques instants dans la tente, à réfléchir. Cette plante avait engendré un véritable cas de conscience, et les arguments en faveur et en défaveur se valaient. Seule une étude approfondie du Temple pouvait trancher. Il retourna à son logement et rédigea une lettre au Temple afin de l'informer du vide de la législation, et des différents arguments existants à ce sujet.