Réactions du Mnibet face au laxismedu Bhantou

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Les évènements bhantous faisaient grincer des dents au Mnibet, que ce soit au Palais Royal ou au Temple Bouddhinste... Le Royaume Bhantou se démarquait de ses voisins et notamment de l'influence mnibétaine, et c'était un phénomène bien peu apprécié. Le Bhantou se révélait être de plus en plus un mauvais exemple, un yack galeux au sein du troupeau de l'extrême-orient terranovien.

La monarchie mnibétaine et de nombreux membres de la haute-noblesse usèrent alors de leur pouvoir pour suggérer un retour « à la normale » : des sommes d'argents et des présents furent offerts aux personnalité bhantous les plus corruptibles, notamment des hauts-nobles jaloux de la famille royale ainsi que de nombreux riches marchands, afin de réaffirmer la mainmise du Mnibet sur la politique de son voisin. La noblesse acquise fit ainsi tout pour perturber la bonne marche du Parlement et de ses votes, tandis que les marchands concurrençaient les trafiquants par la mise en place de monopoles.

Mais la situation ne saurait être tournée à l'avantage du Mnibet si aisément, bien que ces ingérences sournoises et discrètes agitaient la politique intérieur du Bhantou.

L'Outamaraya, lui, observait avec un intérêt teinté à la fois de crainte et de courroux la situation marginal et gênante du Royaume du Bhantou.

Couvert par un silence créé aussi bien par la peur, la soumission et la corruption, il était quasiment impossible de savoir précisémment d'où venait l'ordre. Mais il était lancé : une dizaine de loyaux officiers de l'Armée de Sa Majesté l'Outamaraya du Mnibet s'étaient infiltrés sur le territoire Bhantou, déguisés en paysans le jour, et en khampas lorsqu'ils exécutaient leur mission.

Chaque nuit, des fermes cultivant le tabac ou l'opium dans les territoires de l'est du Bhantous virent leurs cultures brûlées par de soi-disants bandits...

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