Arrestation d'un profanateur

En cette froide matinée pourtant ensoleillée de la capitale, deux policiers armés de gourdins ainsi qu'un Maître bouddhinste marchaient dans les rues afin de réaliser leur mission : vérifier les rumeurs sur le compte d'un dénommé Zunpen Tchali qui, selon les lettres adressés aux forces de l'ordre, exercerait la médecine sur ses proches sans avoir le statut de Maître. Arrivés devant la maison du suspect, un policier frappa à la porte en sommant de leur ouvrir. C'est un petit homme portant la barbe, d'une soixantaine d'année et plutôt bien vêtu pour un homme de sa condition qui apparu à la porte, demandant ce qu'ils voulaient. Les policiers ne répondirent pas et le bousculèrent violemment, et allèrent d'une pièce à l'autre dans la maison sous le regard inquiet de l'homme, tandis que le Maître les regardait faire.

Aprés quelques minutes, un policiers revint avec une compresse imprégné d'un produit sans doute médicinale, puis des flacons de produits également à caractère médicinal, qu'il posa sur la table de l'entrée.

Zunpen au Maître : Mais ?... Que me voulez-vous ?

Le Maître à Zunpen : Nous sommes venus vous arrêtez pour exercice illégal de la médecine. Voici les preuves, seuls les Maîtres sont autorisés à pratiquer l'art de la médecine.

Il furent interrompu par un cri venant de la cave, le second policier appelait à venir le voir. Tandis que l'autre policier tenait le suspect, ils descendirent tous à la cave où régnait une forte odeur inconnu et intenable qui, et découvrir avec stupeur un corps de femme, d'une soixantaine d'année, nue et allongée sur une table, à moitié couverte par un drap blanc. Le maître souleva la nappe et aperçu avec horreur que l'abdomen avait été ouvert, sans doute avec les outils qui trainaient à côté du cadavre.

Le Maître à Zunpen : Quelle abomination ! Mais qui est-ce ?

Zunpen au Maître : C'est... C'était ma femme. Elle est morte d'une pneumonie il y a une semaine.

Le Maître à Zunpen : Et vous avez gardé le corps sans lui accorder l'Ultime Honneur !? Pour pouvoir la disséquer !

Zunpen au Maître : Je voulais comprendre le fonctionnement du corps humain...

Le Maître aux policiers : Arrêtez ce profanateur ! Et emprisonnez-le !

Il fut fait ainsi. La maison fut fouillée de fonds en comble et de nombreux flacons et outils furent emmenés comme preuves tandis que le corps de la malheureuse femme fut brulé comme l'exigent les lois bouddhinstes.

Deux jours passèrent après l'arrestation, laissant le temps à la Justice Religieuse de se mettre en place. Sur la place devant le Tribunal où avait été installé le nécessaire à la bonne tenue du procès, la cour se réunit, composée de hauts membres du Clergé, sous l'oeil des badauds composant l'assistance derrière des barrières, le procès étant donné en public comme exemple préventif. Entouré de deux policiers, Zunpen était à genoux face au juge, et autour de ce dernier étaient assis les Maîtres chargés ou bien d'analyser le procès, de vérifier qu'il se déroule en bonne et due forme, ou bien et surtout d'accuser le suspect et de faire en sorte qu'il soit châtié. Lorsque tout fut installé, le juge pris la parole :

Eminences, nous pouvons commencer. Sieur Tchali, vous êtes accusé des chefs d'accusation suivants : profanation d'un corps humain, viol des lois bouddhinstes sur l'Ultime Honneur qui doit être accordé au défunt, ainsi que exercice illégal de la médecine sur les membres de votre famille. Reconnaissez-vous les faits ? Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?

Une véritable foule s'était rassemblée pour voir le procés. Les charretiers s'arrêtaient quelques instants pour entendre les brides des discussions, les commerçants du quartier arrêtaient leur travail, les femmes et leurs enfants sortaient des maisons pour observer le spectacle. Les potins et les rumeurs circulaient, et les soldats chargés de la bonne tenue du procés faisaient leur possible pour éviter que les discussions dégénèrent en brouhaha.

De temps en temps, on pouvait entendre "Qu'on lui coupe les mains !"

Tiers-Etat Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 26/01/2007

A genoux, en pleurs, l'accusé était terrorisé, accablé par les regards des magistrats.

"Je... je voulais découvrir de nouvelles choses en étudier le corps humain, pour apporter de nouvelles connaissances à la médecine... Je reconnais aussi avoir pratiqué la médecine, mais c'est parce que les les amchis ne voulaient pas le faire ! Mon frère était trés malade ! Je n'ai fait ça que pour de bonnes causes ! Je vous le jure !" dit-il, presqu'en criant et en se recroquevillant sur lui-même. Il fut rapidement et violemment redressé par les deux khampas le surveillant. La terreur se lisait sur son visage.

Le juge, était entouré de 10 maîtres Bouddhinstes, cinq d'un coté, cinq de l'autre, tous derrière un long bureau de tel sorte qu'aucun d'eux n'étaient en vis à vis. Sur ce bureau des tas de parchemins, devant le juge, une plume de vautour, avec un petit pot d'encre rouge, celle des jugements, et devant chacun des maîtres, une plume de lophophore et un pot d'encre bleu.

Devant ces magistrats, l'accusé qui malgré le premier rappel à l'ordre des khampas était de nouveau à genou... ce qui avait le don d'exaspérer les maitres bouddhinstes. L'un d'eux, le maître Rupendra se leva et pris la paroles tout en tournant autour de Zunpen.

Monsieur, monsieur, monsieur... voyez vous, je suis amchi, et ce que vous dites est pour nous, une insulte, je me sens blessé, nous ne sommes pas ici pour l'hypothétique procès d'incompétence que vous évoquez envers un de mes confrères, qui j'en ai l'intime conviction a agi comme il se devait , mais pour le votre, le votre monsieur. Et , pour le moment votre défense est plutôt confuse et incohérente. Vous dites que vous vouliez découvrir de nouvelles choses bien, c'est une attitude plutôt louable, mais ceci est tantôt votre version, tantôt c'est celle qui ferait que c'est parce que votre frère à été refusé chez un amchi que vous l'aviez soigné... Qu'avez vous à dire la dessus??

L'Amchi reparti s'asseoir, juste à la gauche du Juge, et après avoir glissé quelques mots dans l'oreille de celui ci , pris sa plume et commença à écrire la réponse de l'accusé sur un parchemin.

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Kalsang qui venait de sortir des bâtiments administratifs du Royaume remarqua soudainement qu’une foule forte importante et houleuse s’avait réunit sur la place devant le Tribunal. Probablement encore un procès qu’on avait décidé de tenir en plein air. Curieux de savoir qu’est-ce qui fut le sujet de tous ce spectacle il s’approcha et pu apercevoir le vieillard qu’on était entra t’interroger sans aucun respect et vertu pour son âge. Ecoutant la conversation entre les accusateurs et l’accusé il comprit avec grand effort que cette affaire concernait l’autopsie d’un corps humain et la pratique illégale de la médecine. Kalsang se demandait bien si ces accusations valait un tel spectacle car pratiquer la médecine en cas désespéré comme il le fut pour cet homme n’était aux yeux de Kalsang point un crime, au contraire il considérait cette interdiction de la médecine comme rien d’autre qu’un monopole qui tirer sa source non de la foi mais de l’avidité. Par contre l’autopsie le sembla déjà plus importante vu que cet homme avait refusé à sa femme l’Ultime Honneur, n’aurez-t-il pas plutôt du faire ses recherches sur un corps non-bouddhinste ? Il y avait tant de criminels condamnés dont les corps auront surement pu servir. Il trouvait donc que l’autopsie sur le corps de son épouse ne pouvait point être toléré surtout qu’en tant mari il aurait du au moins avoir l’amour d’assurer à sa femme une fin digne et pas comme une simple pièce de chair. Mais il comprenait aussi ce désir de savoir et il pensait que le Roi devrait peut être songé de mettre de l’ordre en légiférant la possibilité de faire des autopsie en respectant les mœurs bouddhinste. Mais bon, ceci ne devait point avoir lieu dans un futur proche. Il continua ainsi de regarder le procès.

Un moine vieillard se trouvait aux côtés de Kalsang. Il semblait captivé par le procés, fixant de ses yeux sombres, enfoncés dans leurs orbites, les protagonistes. Sa mine froide était de temps en temps perturbée par un rictus qui déformait les rides profondes de son visage.

- Quelle honte, dit-il subitement en direction de Kalsang, d'une voix qui laissait paraître tant et tant d'années de vie. S'en prendre ainsi à un corps humain et gêner son cycle de vie... Il n'y a pas de plus grande offense à un être, point de chose plus sacré que sa résurrection !

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Kalsang s’aperçu soudainement d’un moine portant des nombreuse années sur ses épaules qui commenta l’affaire avec l’esprit qui est a ceux qui ont vus la vie s’écouler dans ce royaume composé de pierre, glace et un peu de terre. Il s’approcha un peu du vieux moine et lui répondit avec l’inconscience de son âge.

« Tu as vraiment raison, quelle honte surtout que c’était son épouse. N’a-t-il eu aucun respect et le moindre amour pour son épouse défunte ? Mais si on y réfléchit cet homme dit quand même quelque chose d’intérêt car il n’a pas tort sur le sujet que nous ferions peut être bien d’étudier notre corps car peut être trouverons nous ainsi le moyen de mieux comprendre notre destin en connaissons notre chair car il s’avère qu’éventuellement la connaissance de l’esprit n’est pas toujours suffisante pour connaitre le moyen de briser le cycle de réincarnation. Que serez si le Roi autorisait l’étude du corps sur ceux qui ne sont pas digne de recevoir le Dernier Honneur comme les étrangers et les criminels. »

L'ancien s'étonna des propos du novice, si paradoxaux à ses yeux fatigués, voulant à la fois réconcilier le corps et l'esprit, et abaisser les variants au niveau de sous-êtres.

- La chair est le corps, l'esprit est l'âme, nul ne saurait mêler l'un à l'autre pour comprendre un destin qui n'a nulle existence sauf celle que nous lui donnons. Un étranger, un criminel, n'en restent pas moins des êtres humains. Même s'ils n'ont pas la clairvoyance du bouddhinsme, nous ne pouvons agir délibéremment contre leurs cycles.

Le vieillard soupçonnait l'adepte d'être un déviant... Mais il lui accorda, clément, le bénéfice du doute pour son jeune âge.

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Le jeune moine écoutant le sage comprit qu’il avait probablement tort sur ce qu’il pensait. Mais bon, il n’avait pas la chance d’avoir l’expérience et la sagesse de son interlocutoire et il n’avait aussi aucune envie de vouloir froisser un homme de tel âge et connaissance. Mais quand même, cette histoire d’autopsie l’intéressait et il se demandait vraiment si on ne pouvait pas essayer de suivre cette voie pour amoindrir les maux terrestres en trouvant un accord avec la foi. Il demanda ainsi un peu naïvement au sage.

« Tu dois avoir raison, j’étais stupide de penser ainsi mais quand même cette histoire d’étudier le corps me semble intéressante et pourrait peut être aidé à donner aux humains plus de temps pour acquérir le stade supérieur de la méditation et aussi de réparer leurs erreurs. Mais comment permettre des telles pratiques sans aller contre l’enseignement ? Peut être si la personne défunte aurait elle-même décidé d’autoriser cette pratique sur son corps après qu’elle ait finit sa vie. »

L'inconstance du jeune adepte rappelait à l'ancien tant et tant de ses disciples, à qui ils avait enseigné la longue et complexe voie du bouddhinsme vers l'Eveil... Il se sentait rajeunir tandis qu'il partageait son savoir.

- Tu n'étais pas stupide, mais ignorant. La stupidité aurait été de rejetter la vérité et de te complaire dans ton inexpérience, expliqua-t-il avec sagesse. Qu'importe le temps donné à une vie, car tant et tant d'autres vies et d'autres temps sont accordés à l'être. Si la mort vient, il faut l'accepter, car ce n'est qu'une étape. La profanation du corps, même voulue par l'être concerné, ne saurait être pratiquée, car il faudrait qu'une autre personne soit complice de la profanation. Nous ne pouvons nous permettre des outrages à l'encontre d'un être, même si cet être en est désireux. Il en va de notre conscience personnelle.

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Le jeune moine écouta le maître et comprit qu’il avait vraiment dévié de la bonne voie en voulant donner justification à quelque chose qui ne pouvait de nature pas être justifiée. La profanation d’un corps aussi noble puisse être les causes incitant à ce crime avait donc à être punit, mais comment car il était bonne question de savoir comment réparer l’irréparable dommage causé et de trouver châtiment adapté. Il demande pour ceci au maître.

« Tes paroles sont remplis de sagesses et de clairvoyance, j’admets d’avoir vraiment prit le mauvais chemin dans mes réflexions. Mais maintenant ou ma vision est plus claire, un nouveau doute s’installe dans mon cœur car je me demande qu’elle puisse être le juste châtiment pour un tel crime. Surtout ce que je me demande est si nous sommes capables de bien estimer le dommage causé qui s’étend bien au-delà du matériel et de trouver un punition à la mesure du crime. »

- Ce doute est on ne peut plus justifié mon jeune frère... répondit-il avec une pointe de tristesse dans la voix. Rendre la justice est une tâche bien trop ardue pour l'homme, qui plus est dans le cas où le préjudice est spirituel. En tout temps, nous fûmes confrontés à ce dilemne : alors que nous croyons en la dualité du corps et de l'esprit, il nous faut punir l'atteinte à l'esprit par un acte matériel. Irritant paradoxe de notre monde... Nous ne sommes pas capable de juger en un tel cas, mais il est pourtant de notre devoir de rendre la justice, car notre société l'exige. Mais sache que l'action mauvaise exercée par cet homme perturbera son énergie psychique pour des cycles et des cycles.

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Kalsang écoutant le maître, réfléchit et finalement posa une nouvelle question intéresse d'apprendre d'avantage.

"Je te remercie pour m'accorder tes lumières et je comprends maintenant mieux. Je me demande donc si je t'ai bien compris si notre justice ne devrait pas être telle que les crimes commis par l'esprit soient punit en condamnons l'esprit et non le corps. Car souvent on punit le corps et non l'esprit quand c'est le dernier qui a incité au crime. N'est pas le corps en fin de compte la victime de notre justice vu qu'il est uniquement l'exécuteur d'un crime planifié par l'esprit? Au fond il est innocent des crimes, mais on le punit dans presque tous les cas. Mais vu que l'esprit se verra punit par la perturbation psychique durant des cycles n'est pas une punition dans cette vie inutile vu que justice sera rendu après la mort du corps? N'est pas notre justice obsolète vu que le corps n'est pas le vrai criminel et que l'esprit se verra punit par la perturbation psychique? "

- Tu as bien assimilé ma leçon mon jeune frère, en convint l'ancien. Notre société humaine est bien dans l'erreur, et pourtant ! Douloureux dilemme redis-je... Car si nulle pénitence nous nous obligeons à apporter à celui qui s'égare, qu'adviendra-t-il ? Les hommes ignorants ou de mauvaise volonté ne verrons pas que les mauvais actes sont punis, car pour eux la crainte de cycles perturbés n'est pas assez forte pour arrêter leurs bras...

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Kalsang fasciné par le grand savoir du vieux moine et du grand nombre de nouvelles connaissances qu'il avait acquit en quelques minutes passées avec cette homme se dit qu'il pourrait peut être demander de devenir son maître pour ainsi profiter de sa sagesse pour atteindre plus rapidement le chemin de la lumière éternelle. Mais il hésita de lui demander, vu que probablement il devait déjà avoiri des nombreux disciples.

Mais au fond, ne valait-t-il pas d'essayer au moins? Le non il l'avait déjà, il pouvait gagner que le oui et avec lui un maître remplit de philosophie et sagesse. Il se jeta ainsi à l'eau sans savoir ce qui l'attendait.

- Tu est vraiment un sage car tu sais me répondre ou mon esprit jeune reste sans réponse. Je suis aussi heureux d'avoir fait ta connaissance car avec toi j'ai acquis en quelques minutes ce que j'aurai probablement dû apprendre au prix de nombreuses années de mon existence. Je pense que ton cœur généreux est probablement déjà occupé à montrer le chemin à beaucoup d'autres, mais je veux quand même te demander si tu accepterai de devenir mon maître pour me montrer le chemin à travers le brouillard de la jeunesse et de la méconnaissance.

A cette demande, le vieil homme se souvint une nouvelle fois de son passé, de ses nombreux anciens disciples, de la joie toujours renouvelée qu'est celle de transmettre le savoir aux cadets... Kalsang Chungtag avait de nombreuses lacunes, mais il appréciait sa soif d'apprendre et sa capacité d'assimilation.

- Je n'ai plus guère de disciples, juste quelques jeunes bozus déjà expérimentés venant parfois me demander de la lumière sur leurs doutes... Je me nomme Nakgi Liongye, sixième sage de la Chambre des Gardiens de la Connaissance du Grand Temple Nyima, chargé avec mes onze frères de veiller au respect des textes sacrés au ein du Grand Temple. Et je t'accepte. Je suis à un âge trés avancé et le temps en cette vie m'est compté. Tu seras mon dernier disciple, et je sens que tu te montreras capable d'acquérir les leçons que je te donnerai avant que je ne parte.

Le Maître courba légèrement le dos en avant, les yeux fermés, saluant d'une révérence distinguée son ultime apprenant. Ce geste lui brûla les articulations, rongées par le temps malgré les exercices de renforcement du corps propres aux moines bouddhinstes. Il ne fit rien paraître : la douleur doit être pour un moine une manifestation physique à ignorer, afin de la surpasser.

- Partons, il est désormais l'heure de rentrer au Grand Temple, nous avons pu tirer ici assez d'enseignements.

Clergé Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/10/2008

Kalsang ne pu guère cacher sa joie d'avoir été accepté par un homme aussi éminent et accomplit de savoir. Il ne regrettait aucun seconde son choix d'avoir demandé de devenir son discipline car il voyait en lui un maître parfait et c'est ainsi qu'il imita son maître dans la révérence avec un léger sourire de satisfaction sur son visage. Quand l'heure fut au départ, il suivit son maître vers le Grand Temple. Kalsang remarquant que l'ancien souffrait des ravages du temps sur ses articulations se dit qu'il ne devait pas décevoir cet homme qui allait bientôt quitter cette vie pour atteindre le paradis ou entamer un nouveau cycle de vie. Il se jurait ainsi dans son coeur de s'investir pleinement dans son apprentissage.

[Kalsang et son Maître : histoire à suivre ici]

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