Chasse au lynx

Dans la cour du Palais ainsi que dans les écuries Royales, les dizaines serviteurs s'activaient pour préparer la chasse au lynx de Sa Majesté où participerons également les membres de la Haute-Noblesse du Royaume. Des chevaux aux attelages jusqu'aux fusils, tout fut mis en place et vérifié durant la journée. Puis ce fut au tour des maîtres cuisiniers de charger leur attelage des vivres, qu'ils cuisineront sur place afin de satisfaire comme il se doit les goûts de la noblesse. Les femmes nobles accompagnant la chasse

Dans les écuries de la cour, les gardes de Sa Majesté jouaient dans la paille à des jeux de plateaux, attendant l'ouverture de la chasse qui se fera demain, donné par Sa Majesté.

Une vingtaine de cavaliers composant la Garde Royale étaient disposés en rang dans la cour intérieure du Palais, attendant depuis le lever du soleil le départ. Les deux carrioles pour les femmes de la cour de Sa Majesté étaient disposées en rang, devant la roulotte de la cuisine. Un jeune écuyer tenait fermement la longe de l'étalon blanc du souverain, déjà harnaché et portant deux longs fusils à silex, finement décorés par des sculptures sur le bois et des incrustations sur le métal qui les composaient.

Mais l'Outamaraya ne venait toujours pas, attendant patiemment l'arrivée de ses vassaux.

Quelque peu forcée par son cousin à participer à la chasse, ou du moins à être présente sans trop se faire remarquer, Laoyang Tsuza sortie du Palais Royal, accompagnée de ses trois plus proches suivantes, regardant droit devant elle de l'air furieux que pouvait prendre une femme mécontente de ce qu'on l'obligeait à faire, à accompagné ces hommes qui feront preuve de leur virilité en abattant froidement des animaux. Elle monta dans le carrosse réservé aux femmes de la cour et s'allongea dans un des lits, entourée de luxueuses décorations, de tapisseries cachant le bois du véhicule. Elle serrait nerveusement ses pendentifs de décorations attachés dans les cheveux, pensant qu'elle serait en compagnie de la soeur du souverain durant toute la chasse, dans ce carrosse exigüe.

LI-SUN DORSEL arriva dans la cour du palais, avec sa garde personnelle,
dans une robe de noble du royaume.Elle monta dans le carosse qui
était reservé aux femmes, et à son entrée dans le carosse, elle
s'aperçut que sa cousine était déjà arrivée,elle vit que sa cousine n'était
pas très contente d'être la.Li-Sun décida de parler: bonjour cousine, ça va être une merveilleuse journée de chasse, surtout d'être avec vous, votre présence me va droit au coeur, je vous remercie d'être venue.

Laoyang cessa de tripoter ses parures capillaires, et allongée sur le côté, face à Li-Sun, elle leva un sourcil en lui rétorquant :

Une merveilleuse journée ? Qu'y a-t-il de merveilleux ce jour ? Est-ce si plaisant d'être... d'être trimballées au bon gré de l'Outamaraya, tandis que lui et ses compères tirent sur des animaux ? Et ne me remerciez pas d'être venue, je n'avais pas le choix.

Le Seigneur Ti Mong fu le plus matinal, accompagné de son fidéle conseiller Mogul Vat, colosse des montagne en habit traditionnel, c' est lui qui avaient la charge des armes de son Maitre , en particulier , un arc de chasse qui était dans la famille Mong depuis ai moins 10 génération.

Le Seigneur Mong adressa son plus beau sourire aux deux jeunes princesses, mais dans le respect de l'étiquette ne leur adressa pas la parole, et conformément aux usages, placa son équipage de chasse, à quelques pas derriere le souverain

Impassible, dressé fièrement sur son destrier, le Souverain attendait le dernier invité son cousin. Sa Seigneurie de Kanakpriya, quant à lui, avait prévenu qu'il ne pourrait venir à cause d'une tempête de neige empêchant tout voyage sur ses terres durant quelques jours. Mécontent d'attendre bien que ne le paraissant pas, déjà frustré qu'un Seigneur ne puisse venir, le monarque commençait à perdre patience.

Mais l'attente ne dura plus très longtemps. Bientôt apparurent dans la cour une dizaine de cavaliers dont Pasang Tsamcho, le Seigneur de Rusham et cousin de l'Outamaraya. Il était accompagné, comme prévu, d'une poignée de khampas sales et gris, les habits en piteux état. Néanmoins, chacun d'entre eux portait un bon fusil à silex ou un mousquet et suffisamment de munitions pour abattre tout un troupeau de yacks!

Le vieux Seigneur salua l'Outamaraya, son cousin, ainsi que sa cousine, Laoyang Tsuza. Il ne jeta même pas un regard aux autres personnalités présente... Il s'exclama finalement, sur un ton cynique:

- Eh bien, qu'attendons-nous, par le Ciel déchaîné?!

A l'arrivée de la pittoresque troupe, quelques chevaux hennirent, comme sentant l'effroi émanant telle une aura autour de ces hommes. Levant la tête et se tournant vers Pasang, Dorje Dorsel III lui dit :

Nous vous attendîmes cousin. Ne vous enorgueillissez donc pas d'avoir été le plus attendu. Nous espérons que la route ne vous a point trop fatigué.

Levant le bras droit et lançant sa main vers l'avant, l'Outamaraya ordonna le départ. Soulevant la poussière dans le fracas des sabots et des roues sur le pavé, dans les acclamations populaires, la caravane parti alors pour quelques heures de route vers le nord où les lynx étaient abondants et causaient de nombreux torts aux populations.

LI-SUN Dorsel remarqua le non respect de son cousin pour sa personne.
Mais ça ne valait pas la peine de prêter importance à ceci.
Je suis sure que mon frère l'a vu aussi, mais LI-Sun voulait passer une
très bonne journée, même si sa cousine n'était pas heureuse d'être là,
et que son cousin était un barbare et sans manière.
Cette journée de chasse était en son honneur, et elle avait
l'intention de montrer à son frère qu' elle savait se tenir comme son rang le demandait.

Comme perdue dans les grandes plaines valloneuses entourées des gigantesques montagnes enneigées, la caravane d'une cinquantaine d'hommes à cheval poursuivait son chemin. Les charriots risquaient parfois de basculer après un cahot trop fort sur un roche, faisant hurler de peur les dames, rire les nobles qui entendaient ces cris, tandis que les cuisiniers poussaient des jurons lorsque leurs plats en étaient renversés.

A la tête de l'expédition, le souverain fit ralentir son cheval pour se placer à la hauteur du Seigneur de Rusham, et lui dit tout en maintenant son regard vers l'avant :

Dites-Nous cher cousin, vous n'ignorez sans doute pas que de nombreuses rumeurs circulent sur votre noble personne. Nous ne prêtons guère d'attention à ces sornettes et ragots populaires, mais figurez-vous que l'une d'entre elle Nous a paru surprenante. Il paraitrait que vous auriez comme conclu des marchés avec les bandes de khampas qui sévissaient dans votre Canton. Il y a-t-il une once de vérité en ceci ?

A cet instant, un cheval arriva dans un galop foudroyant et s'arrêta près d'un intendant de l'Outamaraya et lui donna une lettre. L'intendant lu celle-ci :

Oh Puissant Outamaraya,

Tout d'abord, je suis désolé de vous déranger dans votre chasse mais, à moins qu'elle n'ait officiellement commencer, je suis de près la cavalier qui vous apporte cette lettre. En effet, nous avons put trouver un moyen de passer les neiges.

J'espère que la Date de votre honorable chasse n'aura pas changer car nous somme dans la capacité de ne point vous décevoir bien que je ne sois pas un grand chasseur.

Alors, arrivèrent au loin un groupe de cavalier.

L'intendant rendit la lettre au messager et d'une encablure arriva aux côtés de l'Outamaraya et lui apprit la nouvelle. Le Monarque s'exprima alors, après avoir remarqué la troupe s'approchant au loin.

Faites savoir à Sa Seigneurie que Nous sommes satisfait de sa présence à Notre chasse et qu'il n'est point trop en retard. Qu'il Nous rejoigne donc et compose Notre suite qui sera enfin complète.

Faisant demi-tour, l'intendant fit transmettre les paroles de l'Outamaraya au messager du Seigneur de Kanakpriya.

Le Seigneur regoignit la Suite de l'Outamamraya et s'appreta à rejoindre la chasse au lynx et sourit coordialement a ses Compagnons. La chasse s'assurait joyeuse.

Le Seigneur Ti mong devenait fort maussade , en fin obsertateur du palais, il avait observé que lui, le premier arrivé n avait meme pas encore eu droit à un mot du Souverain.

Ce manque de l'usage par le Monarque n'était pas de bonne augure, il avait accompli des kilométres au grand galop pour etre là..... et maintenant lui et sa suite étaient là comme psrtifiérés sans la moindre attention, voila faire peu de cas de la Maison Mong " le bouclier du Royaume"; enfin..............les rares sourires de la Princesse Li-Sun n avaient pas suffit à le tirer de son humeur sombre.

Sa résolution fut vite prise, il envoya Mogul Vat porter un message au chef de l'escorte royale, pour faire savoir au Monarque qu'une terrible migraine, la fatigue du voyage sans doute, l'empechait d'aller plus avant.

Li-Sun vit que le Seigneur Ti-Mong était maussade, elle le regarda avec un
sourire,et dit : je vous remercie d'être venu à la chasse, qui est en
mon honneur, je suis très heureuse enfin de vous rencontrer, et de
voir le grand Seigneur Ti-Mong devant moi. Li-Sun était trés belle
dans sa robe de princesse, et elle regarda son frère qui parlait avec l'autre
Seigneur. Elle vit que ça dérangeait Ti-Mong : ne vous inquiétez pas Seigneur,
quand il va avoir fini de parler de choses importantes, avec l'autre
Seigneur, il va venir vous parler, il a un profond respect pour vous, et moi aussi. Li-Sun retourna s'assoir dans le carrosse.

Les mots de la Princesse l'amenére à se raviser, apres tout il avait fait bien des kilometres pour etre là.

Gomul Vat fit un nouvel aller retour avec unmot pour le chef de la garde du Monarque qui lui disait que sa forte migraine etait passée

Aprés tout la sympathie de la magnifique li-sun n'était elle pas le plus beau cadeau à attendre de la journée

Pendant ce temps, Laoyang était couchée et observait le paysage qui s'étalait autour d'eux, à travers une des fenêtres du carosse. Elle faisait en sorte de montrer qu'elle s'ennuyait profondément, comme pour transmettre son ennui aux personnes autour d'elle. Entendant Li-Sun, elle se redressa et lui parla en ces termes :

Je crois qu'il serait bien intéressé par un mariage celui-là, pour devenir le premier successeur au trône Royal...

Le Seigneur des Rushamans, ayant déjà abattu à l'aide de son beau mousquet un lynx et plusieurs chamois, répondit à la question de l'Outamaraya, son royal cousin:

- Votre Majesté, ce ne sont que des sottises de bas étage! Je ne vois pas en quoi j'ai bien pu passer un accord avec des bandes de brigands! Ces faquins ne sont qu'une soldatesque avinée!

Nous préférons cela, il est vrai que le contraire Nous aurait fort étonné tout autant que déconcerté.

Répondit l'Outamaraya, tandis que les serviteurs ramenaient le gibier dans une des carrioles. Il dit ensuite sur un ton fort :

Mettons pied à terre Chers Seigneurs ! La chasse promet d'être bien plus trépidante lorsque Nous pénètrerons dans ce bois. La populace locale Nous a affirmé qu'il fourmille de gibier de toute sorte, et que les lynx y sont gros comme des yacks !

Toute la troupe descendit alors de cheval, l'arme à la main, et ils se dispersèrent dans les bois sombres et clairsemés. Après quelques minutes, le souverain arma son long fusil et visa dans les arbres, avant que son tir ne fasse résonner tous les alentours. Un lynx tomba lourdement de l'arbre, et il dit au Seigneur Ti Mong à ses côtés :

Joli tir ne trouvez-vous pas cher ?

En effet Majesté, remarquable, et à son tour vif comme l'éclair bande son arc de chasse et tue la femelle du lynx qui embusquée s'appretait à fondre sur le Roi...

Majesté voila un couple qui ne ravagera plus les poulaillers de vos sujets

L'Outamaraya fut surpris de voir la bête s'effondrer si proche de lui. Son valet lui donna son second fusil qu'il venait de recharger, et il acheva l'animal d'une balle dans le coeur.

Vous avez fort bien vu ! A Notre âge, la vision ne tend guère à s'améliorer...

Tandis qu'ils marchaient, le souverain poursuivit alors sa conversation avec le Seigneur de Daksha, mais sur un tout autre thème.

Dites-Nous, Nous avons cru vous remarquer quelques affinités avec Notre chère soeur. Serait-ce se tromper que de penser que vous vous plaisez ?

Le Seigneur Ti Mong se departit alors de son flegme proverbail, les joues du jeune homme devinrent un peu roses

Que dire Majesté comment ne pas étre en admiration de vant la plus belle rose du Royaume

Personnage sublime ou la beauté répond à un esrprit fin et distingué

Votre question, révéré Souverain, me permet de vous faire une déclaration, la Maison Mong serait immensement honorée de s 'allier à la votre.

Quelle bénédiction de l amandier celeste si la raison d'tat pouvait se conjuger avec les raisons du coeur

Vous avez le verbe et l'esprit tout aussi justes que votre adresse, Seigneur de Daksha.

Durant quelques instants, son visage s'assombrissant, comme pensant à quelque malheur pouvant arriver. Il demanda à son valet de s'éloigner quelques instants, tandis qu'il poursuivait, presque dans un murmure.

Si Nous venions à passer de vie à trépas, Sa Seigneurie de Rusham Notre cousin serait Notre légitime héritier. Mais Nous Nous refusons de voir ce personnage rustre et violent siéger sur le trône du Royaume. Une union de Nos Maisons permettraient d'éviter un tel drame.

Puis il reprit sur le ton hautain qui lui était si familier, indiquant à son valet de revenir à leurs côtés.

Nous vous accordons le droit de faire la cour à Notre soeur, si du moins vous ne l'avez point débuté ! Il ria un peu, chose rare chez cet homme droit et froid.

Majesté, votre autorisation fera de ce jour, de cette chasse au lynx, un moment mémorable, rare de ma vie, celui où le chemin vers le coeur de votre noble soeur s'est délicatement entrouvert.

Je vais maintenant employer mon énergie à me faire apprecier de cette personne rare et remarquable

son virage se ferma

Quant à votre noble cousin.... il laissa sa phrase en suspend

Il se laissa distancer pour se retrouver à hauteur de la porte du carosse de a belle princese

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