Bien avant l'apparition du Bouddhinsme, les Mnibétains avaient des croyances chamanistes pour la plupart. Le chamanisme était axé dans les villages autour d'un chamane local, à la fois religieux, sorcier, médecin, et médium, ayant une influence et une autorité sur les villageois. Les chamanistes croient aux interactions entre les hommes et les esprits de la nature, réalisées grâce à des rituels bien précis de danse, durant laquelle le chamane est pris de tremblement et entre en transe, signifiant sa possession par un esprit. Ainsi, le chamane parviendrait à conjurer un mauvais sort, apporter la chance pour les prochaines chasses, faire venir la pluie, soigner, nommer un nouveau-né, et cetera. Chaque chamane possède sa propre personnalisation des rituels, mais il existe de nombreux rapprochements entre les habitudes des chamanes.
Petit à petit, le bouddhinsme remplaça le chamanisme dans les croyances Mnibétaines, mais à ce jour ces pratiques ancestrales perdurent toujours dans les villages les plus reculés, et même eu coeur des grandes cités. Il y aurait d'aprés le Temple Bouddhinste environ deux cent mille croyants chamanistes.
Il est clair que le chamanisme et ses coutûmes ont influencé le bouddhinsme, comme pour la cérémonie funèbre de l'Ultime Honneur ou le respect dû aux animaux. Certains affirment que les croyances chamanistes au sujet de l'âme pouvant quitter le corps seraient à l'origine de la réincarnation bouddhinste.