Chapitre I : Le Statut de la femme
La femme ne possède pas un rôle égal à celui de l'homme dans la société Mnibétaine, et est même souvent dévalorisée, surtout dans les tribus nomades et les campements éloignés des villes importantes, allant parfois jusqu'au "partage" de l'épouse de l'hôte pour une nuit lorsque ce dernier accueille un invité.
La femme peut, cas rare, hériter d'une fonction à la mort de son mari, un Seigneur ou l'Outamaraya, si le légitime héritier mâle n'est pas en âge de gouverner. Ainsi, elle peut acquérir le statut de Régente jusqu'à la majorité de l'héritier, comme il est prévu dans la loi.
En ce qui concerne le Clergé, la seule interdiction est que la femme Ecclésiastique n'a le droit de prodiguer des enseignements, quels qu'ils soient.
Et dans le cas du Tiers-Etat, comme dans le reste de la société d'ailleurs, la femme est sous l'autorité absolue de son époux en premier lieu, puis de son père et enfin de ses frères. Aucun texte ne légiférant les droits de la femme, les hommes ayant autorité sur la femme ont tous les droits sur elle, dans la limite de la morale bouddhinste.
Dans certains villages, l'hôte peut offrir à son invité son épouse pour la nuit.